C’est l’histoire de quelques dizaines de bonshommes qui font une balade en vélo autour de la France, balade qui a débuté il y a plus de cent ans et qui continue, tous les étés. Rectification : le Tour de France n’est pas une balade c’est une course, une compétition et compétition rime avec pognon.
Depuis quelques années le cyclisme s’est lancé dans une opération mains propres et l’on a découvert ce qui était un vrai secret de polichinelle à savoir que les cyclistes se dopaient à l’insu de leur plein gré ou à l’insu du plein gré qui de leur entraineur, de leur docteur, de leur masseur, de leur directeur sportif enfin bref tout le monde savait mais tout le monde se taisait
Alors chaque année le Tour a pris l’habitude de faire ressortir son lot de tricheurs. Le couperet est tombé cette année sur quelques uns dont le dénommé Ricco ou Rocco (pas Siffredi l’autre), vainqueur de deux étapes sous les hourras, chassé sous les huées et la queue basse (c’est bien ce que je disais !) et arrêté par la maréchaussée comme un bandit de grand chemin. C’est effectivement un bandit de grand chemin car il menace une affaire qui draine beaucoup d’argent et çà c’est sacré : c’est là qu’est sa faute. La majorité des sportifs qui font de la compétition se dopent à des degrés divers, avec des produits plus ou moins violents, plus ou moins efficaces ; l’efficacité se mesurant d’abord à la performance que permet de réaliser le produit et ensuite à sa discrétion dans les contrôles. Un ami de mon hôte, entraîneur de rugby, m’a avoué avoir surpris des cadets prendre un tube entier de Guronsan avant un match. Je ne suis pas sûr que ce soit dangereux mais je suis sûr que la démarche psychologique, elle, est dangereuse et le gamin qui fait çà, sera prêt à passer à autre chose quand l’enjeu sera plus important.
C’est bien sûr le système qui veut çà. J’en veux pour preuve que selon les sports ou les pays le dopage est plus ou moins autorisé. Prenez les footballeurs américains qui marchent au super avec plomb et qui meurent très riches, et très célèbres mais avant 50 ans pour beaucoup d’entre eux. Revenons au rugby et à ce qui se passe dans l’hémisphère sud où la créatine est autorisée alors qu’elle est interdite chez vous.
Cessez ces hypocrisies. La société a besoin de vedettes, de stars, de surhommes et les surhommes ont besoin d’assistance médicale (ça passe mieux que dopage non ?) car tous seuls ils ne peuvent pas faire ce que vous attendez d’eux. Ce que vous attendez d’eux ce sont juste des miracles accomplis dans la peur, la souffrance, le sang et la sueur comme un accouchement qui donnerait naissance à un exploit et s’ils se font prendre vous les brûlez. L’Humanité a toujours brulé ses idoles. Alors autorisez le dopage à fond et on verra bien quel laboratoire pardon quel athlète sera le meilleur!
Il y a presque 2 000 ans le dénommé Christ de son prénom Jésus, grand juif blond, -ce qui même à l’époque était assez rare-, faisait lui aussi des miracles et sa dope à lui c’était l’amour du prochain et toute cette sorte de choses s’il faut en croire les écritures…. On ne lui a pas fait de cadeaux et il est mort en haut du col du Golgotha. Lui aussi, au-delà de ses délires, menaçait des intérêts bien matériels et déjà ça pardonnait pas. Plus près de nous et pour en revenir au cyclisme, le dénommé Tom Simpson n’est pas arrivé en haut du sien de Golgotha et il est mort par un torride après-midi de Juillet 1967 sur les pentes du Mont Ventoux sur sa croix à lui : son vélo,….
On peut déduire de ce qui précède qu’il n’y a qu’un miracle qui permette de grimper le col du Golgotha ou d’ailleurs et qu’aujourd’hui comme hier il reste très dangereux de faire des miracles….
Il y a un moyen simple d’arrêter cette folie : c’est de donner au vainqueur une simple couronne de laurier ou une tresse d’oignon mais bon pour la bise de la jeune fille, l’oignon ça le fait moins quand même. En dehors du fait que ça ne coûte pas un radis (très drôle l’oignon qui coûte pas un radis non ?) ça calme les esprits. Mes voisins du dessous, les grecs, font çà pendant leurs jeux à Olympie et ils arrêtent de se massacrer pour décrocher la couronne alors pourquoi pas vous ?
samedi 26 juillet 2008
vendredi 11 juillet 2008
Good luck, Mr Gorsky
On se souvient tous de Neil Armstrong, premier mortel à avoir marché sur la lune et de la fameuse phrase qu’il prononça au moment où il posait le pied sur l’astre des nuits : "Un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité". Avant de redécoller de la lune, il a prononcé une autre phrase beaucoup moins connu et bien plus énigmatique : "Good luck, Mr Gorsky."
Les techniciens de la NASA ont en vain cherché un cosmonaute soviétique qui s’appelait ainsi : c’était l’heure de la course à l’espace entre les deux grands. Mais personne ne répondait à ce nom. Plus tard les journalistes ont systématiquement demandé à Armstrong l’explication de sa phrase mais ce dernier a toujours souri, sans jamais répondre.
Ce n’est qu’en juillet 1995, lors d'une conférence de presse à Tampa (Floride), que Neil Armstrong s’est senti autorisé à répondre à la question, Mr Gorsky étant mort peu de temps auparavant.
Quand il était gosse, il jouait au base-ball avec un ami dans l'arrière-cour de sa maison. Son ami a frappé la balle qui a atterri juste au pied des fenêtres de la chambre à coucher de leurs voisins qui s’appelaient Monsieur et Madame Gorsky.
Pendant qu'il se penchait pour ramasser la balle, le jeune Neil a entendu Mme Gorsky crier à M. Gorsky, "Une pipe? Tu veux une pipe? Je te ferai une pipe quand le gosse des voisins marchera sur la lune!"
Je ne vous ai pas habitué à ce vocabulaire mais l’histoire était trop drôle pour la tronquer par une adaptation plus correcte !
Les techniciens de la NASA ont en vain cherché un cosmonaute soviétique qui s’appelait ainsi : c’était l’heure de la course à l’espace entre les deux grands. Mais personne ne répondait à ce nom. Plus tard les journalistes ont systématiquement demandé à Armstrong l’explication de sa phrase mais ce dernier a toujours souri, sans jamais répondre.
Ce n’est qu’en juillet 1995, lors d'une conférence de presse à Tampa (Floride), que Neil Armstrong s’est senti autorisé à répondre à la question, Mr Gorsky étant mort peu de temps auparavant.
Quand il était gosse, il jouait au base-ball avec un ami dans l'arrière-cour de sa maison. Son ami a frappé la balle qui a atterri juste au pied des fenêtres de la chambre à coucher de leurs voisins qui s’appelaient Monsieur et Madame Gorsky.
Pendant qu'il se penchait pour ramasser la balle, le jeune Neil a entendu Mme Gorsky crier à M. Gorsky, "Une pipe? Tu veux une pipe? Je te ferai une pipe quand le gosse des voisins marchera sur la lune!"
Je ne vous ai pas habitué à ce vocabulaire mais l’histoire était trop drôle pour la tronquer par une adaptation plus correcte !
jeudi 3 juillet 2008
Riez nom de dieu!!!
Pour nous le rire n’existe pas et, comme dit Pagnol c’est un cadeau que les Dieux ont fait aux hommes pour les consoler d’être intelligent. Mais je sais l’importance qu’il a chez les mortels et je sais aussi qu’au long de leur histoire c’est un fil conducteur. Sa présence et son contenu sont des marqueurs politiques, culturels, religieux et sociaux. Non ne t’en vas pas mon pote ! Je vais pas faire dans l’intello. Chez nous y a des spécialistes pour çà. Moi tu sais d’où je viens ? Je suis un tellurique.
Le rire peut servir à tout c'est-à-dire aussi à n’importe quoi. Y en a qui joue du piano et y en a qui les déménage pour le rire comme pour le reste. Mais quand on rit c’est toujours au dépend de quelqu’un. Dès lors on peut rire de tout on doit rire de tout. Cela a déjà été dit et répété mais c’est bon d’insister.
Le rire est une arme contre la bêtise, contre la violence aveugle, contre le désespoir, contre la souffrance ; contre la maladie et bien sûr contre la mort. Le rire dénonce , il dérange, il désarme. Mais le rire n’a pas que ce côté obscur. Il peut aussi séduire. Il parait que les mortelles n’y sont pas insensibles et que les plus grands séducteurs ont beaucoup d’humour. Je doute un peu de cette rumeur qui court chez vous :. celui chez qui je me suis installé dernièrement semble ne pas manquer d’esprit mais je ne lui sais pas beaucoup de conquêtes. Il faut dire que c’est un sentimental : il me fait l’impression de s’être trompé de siècle.
Celui qui fait rire est souvent quelqu’un qui souffre et parfois même c’est un désespéré. Regardez les plus grands, disparus pour la plupart : Chaplin, Keaton et plus près de nous même s’ils ne sont pas dans ce panthéon : Desproges ou Métayer. Regardez le Cinéma italien des années 70 : « pain et chocolat », « les monstres », « les nouveaux monstres », et bien sûr plus près de nous « la vie est belle ». On rit pour ne pas pleurer et parfois on pleure de rire et aussi on pleure de ne plus pouvoir rire. Sur le fil du rasoir, on hésite et on n’est pas le seul et puis parfois on bascule du côté des larmes et il pleut dans votre miroir.
N’en ayez pas honte mes chers mortels, c’est quand vous êtes « humains » qu’Hadès vous aime le plus même si cela lui enlève quelques clients il sait bien que la multitude lui apportera son lot au royaume des ombres….. ; Alors riez que diable.. ;.(voilà que çà me reprend !!!!
Le rire peut servir à tout c'est-à-dire aussi à n’importe quoi. Y en a qui joue du piano et y en a qui les déménage pour le rire comme pour le reste. Mais quand on rit c’est toujours au dépend de quelqu’un. Dès lors on peut rire de tout on doit rire de tout. Cela a déjà été dit et répété mais c’est bon d’insister.
Le rire est une arme contre la bêtise, contre la violence aveugle, contre le désespoir, contre la souffrance ; contre la maladie et bien sûr contre la mort. Le rire dénonce , il dérange, il désarme. Mais le rire n’a pas que ce côté obscur. Il peut aussi séduire. Il parait que les mortelles n’y sont pas insensibles et que les plus grands séducteurs ont beaucoup d’humour. Je doute un peu de cette rumeur qui court chez vous :. celui chez qui je me suis installé dernièrement semble ne pas manquer d’esprit mais je ne lui sais pas beaucoup de conquêtes. Il faut dire que c’est un sentimental : il me fait l’impression de s’être trompé de siècle.
Celui qui fait rire est souvent quelqu’un qui souffre et parfois même c’est un désespéré. Regardez les plus grands, disparus pour la plupart : Chaplin, Keaton et plus près de nous même s’ils ne sont pas dans ce panthéon : Desproges ou Métayer. Regardez le Cinéma italien des années 70 : « pain et chocolat », « les monstres », « les nouveaux monstres », et bien sûr plus près de nous « la vie est belle ». On rit pour ne pas pleurer et parfois on pleure de rire et aussi on pleure de ne plus pouvoir rire. Sur le fil du rasoir, on hésite et on n’est pas le seul et puis parfois on bascule du côté des larmes et il pleut dans votre miroir.
N’en ayez pas honte mes chers mortels, c’est quand vous êtes « humains » qu’Hadès vous aime le plus même si cela lui enlève quelques clients il sait bien que la multitude lui apportera son lot au royaume des ombres….. ; Alors riez que diable.. ;.(voilà que çà me reprend !!!!
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