mercredi 31 décembre 2008

Pablo et Nelson

J’ai assisté dernièrement à une représentation du Canto Général de Pablo Neruda mis en musique par Mikis Theodorakis ; 200 choristes, trois guitares, deux mandolines, quelques percussions, un piano et une extraordinaire flûte des Andes.. Immense émotion.. Il y a quelques morceaux d’anthologie comme «A mi partido».

Certes, l’idéologie communiste a été détournée pour devenir une dictature aussi noire que les autres, certes les partis communistes ont pratiquement tous disparu mais cela n’enlève rien aux idées et à l’idéal qu’elles soutiennent, empreint de générosité, de justice, d’égalité. Au lieu de çà, on nous vend un monde où tout, à commencer par l’individu, peut et doit être objet de commerce ; un monde où la compétition est la règle et l’on sait que la compétition fait tous les jours davantage de perdants donc d’insatisfaits, d’aigris, d’exclus qu’on appellera dans l’ordre chronologique : chômeur, assisté, asocial, pauvre, marginal, et enfin SDF…les termes ne manquent pas.

Il faut donc croire dans les hommes et pas dans les systèmes et encore moins dans les dieux (et je sais de quoi j’cause !). Si pour rebondir il faut avoir touché le fond, alors on n’est pas loin d’avoir l’occasion de rebondir. Prenons exemple sur Mère Nature qui nous a toujours montré la voie et faisons chacun notre révolution dans notre coin et la mise en commun de toutes ces mini révolutions finira bien par faire une grosse vague.

L’immense majorité d’entre nous n’a pas de grands destins mais de pauvres petites vies. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’essayer d’approcher les étoiles (n’est ce pas Bérénice!). Alors moi qui suis fâché avec les vœux en général et les vœux du nouvel an en particulier je vais faire un accroc à ma cuirasse en souhaitant à tous et surtout aux pires des imbéciles méchants égoïstes bornés de suivre ces exemples qui peuvent éclairer et guider nos vies. J’en ai retenu deux dans l’époque récente : Pablo Neruda et Nelson Mandela.

Avant de quitter le tribunal qui venait de le condamner à la prison à vie, le 11 Juin 1964, Nelson Mandela déclarait, parlant de son engagement politique :

« C’est un idéal pour lequel je veux vivre et que je veux réaliser. Mais s’il le faut, c’est aussi un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».

Vingt six ans plus tard, le jour de sa libération le 2 Février 1990, il terminait son premier discours d’homme libre par la même phrase, comme si ces 26 ans de prison n’avaient pas existé.

Je ne peux pas m’empêcher de rapprocher cette phrase du poème de Neruda «A mi Partido»

Me has dado la fraternidad
hacia el que no conozco.
Me has agregado la fuerza
de todos los que viven.
Me has vuelto a dar la patria
como en un nacimiento.
Me has dado la libertad
que no tiene el solitario.
Me enseñaste a encender la bondad,
como el fuego.
Me diste la rectitud que necesita el arbol.
Me enseñaste a ver la unidad
y la diferencia de los hombres.
Me mostraste cómo el dolor de un ser
ha muerto en la victoria de todos.
Me enseñaste a dormir en las camas duras
de mis hermanos.
Me hiciste construir sobre la realidad
como sobre una roca.

Me hiciste adversario del malvado
y muro del frenético.
Me has hecho ver la claridad del mundo
y la posibilidad de la alegría.
Me has hecho indestructible
porque contigo no termino en mí mismo.

Tu m'as donné la fraternité
envers celui que je ne connais pas.
Tu as ajouté à mon corps
la force de tous ceux qui vivent.
Tu m'as redonné la patrie
comme par une autre naissance.
Tu m'as donné la liberté
que ne possède pas le solitaire.
Tu m'as appris à allumer,
comme un feu, la bonté
Tu m'as donné la rectitude qu'il faut à l'arbre.
Tu m'as appris à voir l'unité
et la variété de l'homme.
Tu m'as montré comment la douleur
de l'individu meurt avec la victoire de tous.
Tu m'as appris à dormir dans les durs lits
de mes frères.
Tu m'as fait bâtir sur la réalité
comme on construit sur une roche.

Tu m'as fait l'adversaire du méchant,
tu m'as fait mur contre le frénétique.
Tu m'as fait voir la clarté du monde
et la possibilité de la joie.
Tu m'as rendu indestructible car grâce à toi
je ne finis plus avec moi.


Partager c’est recevoir. D'abord le bonheur de celui avec qui l’on a partagé et ensuite ce que lui-même aura à vous donner en partage. Simple ? Simpliste ? Non n’en croyez rien. La générosité c’est compliqué c’est l’égoïsme qui est simple. Alors soyons compliqué : partageons. Je peux pas vous souhaiter mieux et c’est ce que nous faisons sur nos blogs non ?

dimanche 14 décembre 2008

我恨中国 (1)

Grande et vieille civilisation que la Chine sur laquelle on a tant écrit, tant raconté et dont on connaissait les proverbes, les inventions, les céramiques, les casse-têtes, la ou plutôt les murailles et bien sûr les supplices au moins aussi raffinés que la cuisine et dont on connait, depuis quelques années, l'invasion des produits manufacturés ( Alors que, vu la qualité de nombre de ces produits on les auraient plutôt qualifiés de «pédifacturés» si vous voyez ce que je veux dire…)

Mais elle a beau être plongée dans une croissance folle et une course à la modernité et aux nouvelles technologies, la Chine n'en reste pas moins très attachée à ses traditions les plus anciennes et elle a réussi ce tour de force d'associer ses légendaires supplices avec la technologie moderne tout en respectant les droits de l'homme, en tout cas les droits de l'homme chinois ce qui n'est déjà pas si mal car ils sont un paquet plus douze nos amis à la couleur de peau qui rappelle le vieil ivoire.

Comment ont-ils relevé ce triple défi ?

En nous vendant des meubles à monter soi-même.

Qui ne s’est jamais lancé dans cette grande aventure ne peut pas comprendre de quoi je parle. Les autres, mes frères du « montage facile en moins de 45 minutes », peuvent s’épargner la lecture des lignes qui suivent car elles vont leur rappeler de bien mauvais souvenirs.

Etant envahi par les livres, je me suis mis à la recherche d’un «jeu» d’étagères pour mettre un peu d’ordre dans toute cette littérature entassée au sol. Vous avez remarqué que j’ai mis des guillemets à «jeu» afin de vous en faire apprécier le vrai sens. J’ai jeté mon dévolu sur un ensemble de cinq tablettes qui faisait un peu illusion dans une enseigne qui vend pas cher des produits qui valent encore moins et que je ne citerai pas afin de ne pas faire de publicité à Conforama. Le bel ensemble tenait dans un carton estampillé Made in China. Super, me dis je, tu vas passer un samedi après-midi formidable comme quoi on peut avoir plus de cinquante balais est être encore d’une affligeante naïveté.

La première opération du « facile à monter » est d’ouvrir le colis et de faire l’inventaire des (cadeaux) pièces et pour cela il faut trouver la notice de montage. Au seul souvenir de ce document je suis sûr que certains sont déjà allés se jeter sous le premier TGV qui passe. C’est avec elle que débute le premier défi. Tous ceux qui en ont déjà déchiffrée une, de notice de montage, seront d’accord avec moi pour s’étonner que nos amis chinois ne les impriment pas directement avec leurs idéogrammes. Elles seraient à coup sûr plus compréhensives et en tout cas plus décoratives. Voilà, ça y est vous avez la notice entre les mains. En même pas cinq minutes vous avez trouvé la première page. Ça commence fort vous dites-vous. Vous avez tort car les difficultés sont devant vous. Par quelques symboles à la portée du premier australopithèque venu, la une vous informe qu’il faut être deux pour monter les cinq étagères et que ça vous prendra 45 minutes. Comme vous n’avez pas d’ami égyptologue ni sinologue, vous faites appel au deuxième australopithèque venu c'est à dire à votre grand escogriffe d’adolescent que vous achetez bassement en lui promettant le doublement de son argent de poche la semaine suivante. Puis vous prenez votre courage à deux mains et avec l’autre vous vous armez du tournevis cruciforme qui doit être, lui aussi, une invention chinoise, tant son utilisation est liée à leurs produits.

Les représentations en 3D de la notice vous font douter un instant du rapport qui peut bien exister entre le fagot de bois gisant à vos pieds et le meuble que vous avez vu en magasin. Ce doute affreux vous plonge vous-mêmes dans la quatrième de dimension mais votre légendaire combativité reprend le dessus.

Moins d’une heure s’est écoulée et vous avez déjà repéré toutes les pièces et l’ordre de montage. Vous vous lancez. Si la notice précise qu’il faut être deux pour le montage c’est qu’à un moment donné il va falloir quatre mains. Vous vous demandez bien quand, car dès le début, vous en auriez bien besoin de huit et vous regrettez de n’être pas comme nos lointains cousins primates et pouvoir utiliser vos deux pieds si utiles pour marcher mais dans le cas présent d’aucun secours. Vous vous servez de tout ce dont la nature vous a pourvu et c’est le tournevis bien calé entre les dents et la frontale de travers que vous réussissez enfin à faire rentrer tous les trucs qui dépassent dans tous les trous disponibles. Finalement c’était pas si compliqué que çà et, en à peine 3 heures, vous avez terminé ce jeu pour grand garçon. Et c’est le regard satisfait, le soupir profond et la transpiration forte que vous vous asseyez pour contempler votre œuvre.

L’inconfort de votre fauteuil vous permet de constater que vous vous êtes assis sur l’ELEMENT DECORATIF. Oui, vous venez de comprendre que vous avez oublié d’insérer cette (putain de) satanée pièce à la phase 4 de cette (putain de) fichue notice (de merde). Et comme votre femme a bien aimé cette petite rose sculptée sur la dite pièce, vous ne pouvez pas passer cet oubli en pertes et profits ni par la cheminée. Vous avez alors une pensée émue pour le Dalaï Lama, grand ennemi des chinois lui aussi, vous respirez profondément et vous attaquez donc le démontage. A ce stade, inutile de dire que vous seriez moins énervé si vous aviez avalé un kilo de caféine pure et deux litres de scotch.

C’est donc moins de 6 heures après l’ouverture du maudit carton que vous terminez votre « montage en moins de 45 minutes» non sans avoir voué à la géhenne éternelle la perfide institutrice qui vous apprit à lire car si vous n’aviez pas su lire vous n’auriez pas eu de livres, et pas de livres, pas d’étagères : on est toujours puni par où l’on a péché! Dans le même temps votre grand garçon vous informe que le contrat de départ n’est plus respecté, qu’à cause de vous il a sacrifié le rendez vous avec sa copine et ses copains et c’est donc un triplement de son argent de poche qu’il vous réclame : on n’est trahi que par les siens. La grande lassitude qui vous accable a fait sauter tous les verrous du pater familias et vous acceptez tout sans discuter.

Je retire ce que j’ai dit plus haut : on savait que la Chine ne respectait pas les droits de l’homme chez elle, la preuve est faite maintenant qu’elle ne les respecte pas non plus chez ses clients occidentaux parce que c’est pas humain ce qu’ils nous font faire et tel un Guillaumet de salon (on a les héroïsmes que l’on peut…) j’affirme que ce que j’ai fait jamais aucune bête ne l’aurait fait.



(1) Ce titre a bien sûr un sens alors à vos traducteurs préférés. Pour ce qui est de la prononciation c’est simple: vous attachez solidement votre belle-mère sur une chaise et avec la main droite vous lui plantez une fourchette à escargot dans le gras de l’épaule droite et de l’autre vous lui mettez le tisonnier préalablement rougi au feu, dans l’oreille gauche ; voilà ça y est , votre belle-mère parle chinois !

vendredi 12 décembre 2008

Espoir??????

Mais non je déconne encore, mais figurez vous que ce jour, dès potron-minet, je vaquai déjà dans l'herbe presqu'aussi givrée que moi allant m'assurer du bon fonctionnement des fourneaux ( y a pas :le boulot c'est le boulot!) quand que vois je devant mes yeux ébahis malgré l'heure matinale et les restes de cauchemars collés aux paupières? Un trèfle à quatre feuilles. Je vous assure que c'est vrai, quatre feuilles blaaaaanches de matinale gelée(j'ai mis plusieurs aaaaaaaaaaa because y avait beaucoup de gelée) mais quatre feuilles quand même.

Là vous vous dites le Père Hadès il a du sécher trop près du feu hier soir et pis faut vraiment rien avoir à foutre pour chercher des trèfles à 4 feuilles à huit heures du mat quand il fait du - 4° sous abri. Ben justement je le cherchai pas le trèfle et pourtant les porte bonheur j'en aurais bien besoin en ce moment. C'est lui qui m'a trouvé en venant se coller sur ma chaussure et ces quatre petites taches blanches sur le cuir noir ça se remarquait bien. Alors je l'ai ramassé et j'ai fait un vœu. Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur alors ça ne coutait rien d'essayer mais bon, au saut du lit, va vouer queqchose touais (ça me rappelle mes débuts dans le Perche profond cet accent...)

Mais puisque ça ne coûtait rien je me suis mis à vouer à tout va:
- que Darcos vire tous ces fainéants d'instits qui se la coulent douce sur le dos des gosses
- que Sarkozy soit un jour élu Président à vie
- que Martine et Ségolène soient vraiment de gauche
- que Rachida Dati soit vraiment une femme (car comment une femme qui porte un enfant peut trouver normal d'envoyer en prison un autre enfant?)
- que Bush en prenne pour 4 mandats comme F.D.Roosevelt (sinon qui déclenchera la troisième?)
- que les Anglais gagnent tous leurs matchs contre la France dans les vingt prochains tournois des cinq nations.

Et tout un tas d'autres choses encore plus délicieuses. Alors pourquoi avoir titré "Espoir????"? Menfin (coucou) si on dit son vœu c'est bien connu qu'il ne peut plus se réaliser.

Je vous ai fait peur hein? Tout ça n'est pas très sérieux mais je suis fatigué ce soir. Ce qui est vrai c'est l'histoire du trèfle et pour ce qui est de mon vœu c'est un secret entre Perséphone et moi...

mardi 9 décembre 2008

Ca sent le sapin......

Je ne veux pas parler de la fête de Noël dont au sujet de laquelle j'ai déjà eu l'occasion de dire ce que j'en pensais.

Non.Disant cela je pense à notre démocratie, à nos libertés publiques, à nos valeurs, à tout ce qui constitue le socle d'une nation et qui fait que des gens arrivent à vivre ensemble en étant différent et en respectant ces différences. Disant cela je pense à la sueur, au sang et aux larmes versées par les générations qui nous ont précédé. On pourra me répondre que tout çà c'est du passé. Et travailler 35 ou 39 heures ou même 40 heures par semaine c'est du passé? Et avoir des congés payés c'est du passé? Et pouvoir se reposer le samedi et le dimanche c'est du passé?Et avoir une prise en charge des soins c'est du passé? Et envoyer ses enfants à l'école publique et gratuite c'est du passé?Et pouvoir dire ou écrire ce que l'on pense c'est du passé?Et pouvoir choisir ses représentants c'est du passé? Et pouvoir lire le journal de son choix c'est du passé? Je pourrai continuer encore longtemps cette litanie de présent bien réel mais à toutes ces questions et à toutes celles que j'ai occultées mais que nous avons tous en tête combien de temps va t il s'écouler avant qu'on ne puisse répondre "oui c'est du passé!"

Ne nous y trompons pas, les fossoyeurs sont à l'œuvre. Bien sûr ils ne sont pas arrivé en annonçant qu'ils allaient supprimer les libertés publiques, la justice sociale, la solidarité. Ils ont même dit à peu près le contraire et c'est sur cette base qu'ils ont été élus. Des gens de condition très modeste ont voté pour ces gens là. Parce que sans culture, sans espoir.

Alors que faire. Depuis quelques jours des actions isolées et nouvelles démarrent un peu partout ; désobéissance civile, occupation de lycée la nuit,refus car impossibilité d'appliquer le service minimum, etc...Des actions courageuses car il y a une prise de risque. Refuser d'appliquer la loi est une faute professionnelle et peut justifier une sanction grave. Mais si les fonctionnaires sont nombreux à suivre ce mouvement il sera difficile aux ministres de licencier tout le monde.

Alors soyons courageux et par nos petits gestes quotidiens faisons capoter cet enterrement de première classe sinon nos enfants nous accuseront d'avoir aussi laisser détruire la démocratie.

dimanche 7 décembre 2008

AFB contre AFM

Je vous accorde que le match était pipé d'avance et qu'il n'y avait pas besoin d'être grand devin pour savoir qui allait l'emporter mais, pour la beauté de la compétition sans doute, il a quand même été organisé et il n'y a pas eu de surprise.

Certes le téléthon c'est bien mais, même si je dois en froisser quelques uns, l'Association Française contre les Myopathies (AFM) est quand même une bande de sacrés rigolos. Enfin voyons, que constatons nous? Cette association a mobilisé des millions de personnes pendant 24 heures sans compter les jours, les semaines et même les mois de préparation dans certains cas pour arriver à récolter moins de 100 millions d'euros. Des amateurs je vous dis, y a pas d'autres mots.

De son côté, il y a quelques petites semaines, l'Association Française des Banques (AFB), elle aussi a fait la quête. Et là y a pas eu photos : c'est quelques 80 milliards d'euros qu'elle a ramassé. Et eux ils n'ont pas mobilisé des millions de personnes mais tout au plus une dizaine mais ils ont tapé aux bonnes portes.

L'AFM n'a qu'à s'en prendre à elle. Après tout c'est de sa faute si elle ne récolte pas davantage. Elle fait la manche auprès des pauvres, des fauchés. La preuve en a été faite : toutes les études montrent que le donateur moyen est quelqu'un aux revenus modestes. Alors forcément quand on va soutirer le fric aux pauvres faut s'attendre à en voir défiler un max. Alors que quand tu tapes à la porte (blindée) de la Banque de France, ben en un coup tu remplis la camionnette.


Vous avez compris, chers lecteurs, que je ris pour ne pas pleurer, tellement ce qui se passe en ce bas monde est scandaleux. Pour renflouer ces chers banquiers sur tous les continents, ce sont des milliers de milliard d'euros, de dollars, de livres sterling, de yens enfin d'argent qui ont été trouvé dans ces pays dits riches dont les gouvernants nous disaient qu'ils étaient ruinés. Une petite partie de ces sommes colossales aurait suffi à supprimer presque tous les malheurs de cette terre. Est il donc si terrible que çà de faire le bonheur du monde? Il faut croire que oui. La preuve est faite, au grand jour, que si on ne donne pas à la recherche, si on laisse crever l'Afrique du sida ou de la famine ou de la guerre c'est un choix délibéré de nos politiques.La preuve est faite mais qui en doutait. Ce qui qualifie ces décideurs c'est l'indécence. J'en veux pour preuve la proposition d'un député UMP de faire casquer le contribuable pour les pertes en bourse.

Nous n'aurons pas besoin d'attaques extérieures pour détruire nos sociétés : elle vont imploser face à un tel égoïsme et un tel mépris et c'est presque souhaitable mais le prix sera élevé et sera sûrement payé par les mêmes. Et merde!!!!