Ingrid (est il utile de rajouter que je parle de Bettancourt…) vient d’annoncer qu’elle allait se reposer quelques mois à partir de Janvier 2009. Ouf ! Soyons clair ça nous reposera aussi….mais pas longtemps malheureusement car comme elle est tout sauf (conne) sotte, elle a déjà dans les tuyaux et un livre et une pièce de théâtre et un film et sûrement une comédie musicale. Et l’on peut être sûr que chaque fois que chacune de ses créations (à elle ou à son fan club) arrivera sur la place publique, on aura droit à un remake de son histoire.
Je veux bien que de longues années de captivité ça doit donner envie de se dégourdir les jambes.
Je veux bien qu’elle se sente obligée de remercier tous ceux qui l’ont soutenu pendant tout ce temps.
Je veux bien qu’elle ait à préparer son retour en politique.
Je veux bien tout ce qu’on veut mais elle commence à me gonfler sérieusement avec son omniprésence dans tous les médias.
Le plus vieil otage des FARC, Oscar Tulio Lizcano, vient d’être libéré grâce à la complicité de son gardien ce qui n’empêche pas certains médias de rapporter cet évènement en faisant parler qui ? Oui gagné …..Ingrid bien sûr.
Et ce pauvre Oscar, où a-t-il pu passer ces huit années ? Car enfin même s’il est plus vieux qu’Ingrid et otage depuis plus longtemps il est revenu dans un état pas possible. Des vêtements de récupération, sales comme lui, les yeux cernés comme la guérilla colombienne bref un otage emprisonné depuis de longues années dans un univers hostile.
C’est sûr que ça nous a changé de la descente d’avion d’Ingrid, pétant le feu, les valises déjà prêtes pour la tournée européenne, la visite au pape, le prix Nobel ‘(raté salaud de suédois !).
Peut-être qu’un jour un ex otage ou un ex geôlier nous dira où Ingrid a passé ses derniers mois de captivité. Et ça m’étonnerait que ce soit dans le même hôtel qu’Oscar…
jeudi 30 octobre 2008
dimanche 26 octobre 2008
Le temps qui passe...
Aujourd’hui 26 Octobre, grand jeu national et même européen ; le changement d’heure. Une ancienne plaisanterie giscardienne destinée à nous faire économiser l’énergie. Et puis ça permet aux troupes de se persuader qu’elles maîtrisent le temps qui passe.
Depuis que nous sommes devenu un village planétaire, nous sommes persuadés d’avoir fait un grand pas en avant dans le contrôle du temps puisque notre économie fonctionne désormais en temps réel . Et c’est vrai. Y a qu’à voir la crise financière : nous connaissons les plongeons des bourses au moment où ils se produisent. A propos de plongeons, j’ai remarqué que si les indices ont plongé aucun trader ne s’est jeté par la fenêtre du 15ème étage alors qu’en 1929, ça tombait comme à Gravelotte…
Ce n’est bien sûr pas le temps que nous contrôlons mais l’espace et encore notre espace terrestre. Y a qu’à voir ces magnifiques tableaux représentant notre planète à l’échelle du système solaire, de la galaxie ou de l’univers pour prendre conscience de ce que nous représentons. Nous sommes le pou du pou de la puce. Notre seul avantage (et peut-être notre principal défaut) c’est d’en avoir conscience.
Le temps emporte tout et nous avec et pourtant c’est tout le contraire d’un torrent furieux. Il s’écoule goutte à goutte, seconde après seconde et cela ne lui empêche pas de faire des ravages. Il créé son pays en avançant. Il est maître de tout puisque sans lui nous ne serions pas là.
Pas sûr du tout, tout çà. Et sans nous est ce qu’il serait là. C’est notre conscience qui nous fait appréhender le temps. Sans conscience pas de situation dans la durée, pas de passé, pas de présent et pas d’avenir. Et si la solution c’était tout simplement de redevenir le bon sauvage de Jean Jacques et de remonter dans ces arbres où nous avons vu le jour et que nous n’aurions jamais du quitter, s’il faut en croire Oncle Vania…..
…….Je t’ai un de ces coups de barre moi…. ça me vaut rien le changement d’heure.
Depuis que nous sommes devenu un village planétaire, nous sommes persuadés d’avoir fait un grand pas en avant dans le contrôle du temps puisque notre économie fonctionne désormais en temps réel . Et c’est vrai. Y a qu’à voir la crise financière : nous connaissons les plongeons des bourses au moment où ils se produisent. A propos de plongeons, j’ai remarqué que si les indices ont plongé aucun trader ne s’est jeté par la fenêtre du 15ème étage alors qu’en 1929, ça tombait comme à Gravelotte…
Ce n’est bien sûr pas le temps que nous contrôlons mais l’espace et encore notre espace terrestre. Y a qu’à voir ces magnifiques tableaux représentant notre planète à l’échelle du système solaire, de la galaxie ou de l’univers pour prendre conscience de ce que nous représentons. Nous sommes le pou du pou de la puce. Notre seul avantage (et peut-être notre principal défaut) c’est d’en avoir conscience.
Le temps emporte tout et nous avec et pourtant c’est tout le contraire d’un torrent furieux. Il s’écoule goutte à goutte, seconde après seconde et cela ne lui empêche pas de faire des ravages. Il créé son pays en avançant. Il est maître de tout puisque sans lui nous ne serions pas là.
Pas sûr du tout, tout çà. Et sans nous est ce qu’il serait là. C’est notre conscience qui nous fait appréhender le temps. Sans conscience pas de situation dans la durée, pas de passé, pas de présent et pas d’avenir. Et si la solution c’était tout simplement de redevenir le bon sauvage de Jean Jacques et de remonter dans ces arbres où nous avons vu le jour et que nous n’aurions jamais du quitter, s’il faut en croire Oncle Vania…..
…….Je t’ai un de ces coups de barre moi…. ça me vaut rien le changement d’heure.
samedi 11 octobre 2008
Archibald
Archibald et sa femme sont restés mariés pendant 14 ans mais heureusement pour lui il a été mobilisé de 1914 à 1918, période pendant laquelle il savait où était l’ennemi et les dangers qu’il représentait. Ce n’est pas dans son petit coucou au dessus des lignes allemandes qu’il a le plus risqué sa vie mais pendant tout le temps passé près de sa femme.
Une personne bien sous tout rapport sa femme : issue d’une excellente famille. ayant reçu une très bonne éducation. Et pourtant dès son retour de la guerre Archibald ne vivra plus qu’un long cauchemar jusqu’à son divorce en 1928. Dix ans ! Dix ans à vivre un enfer. Dix ans à avoir peur d’être empoisonné chaque fois qu’il buvait son thé, à être révolvérisé pendant son sommeil, à avoir un accident de chasse au bord d’un étang en plein hiver, Bref dix ans à vivre avec la certitude que sa femme avait décidé de l’éliminer
On comprend mieux pourquoi il était coureur de jupons Archibald. Il se disait que de toute façon il allait y passer alors autant prendre du bon temps puisque ses jours étaient comptés. Tous les soirs, quand il rentrait dans son home qui n’avait rien de sweet, c’était pour entendre sa femme lui raconter la nouvelle façon d’éliminer un gêneur qu’elle avait imaginée dans la journée : et que je t’étrangle, et que je t’égorge, et que j’empoisonne, et que je te donne un coup de révolver, et que je te pousse sous le train ou du haut de la falaise enfin bref tous les moyens étaient bon pour supprimer un proche.
Et puis finalement il s’en est tiré sans trop de mal le père Archi, même que sa femme, après leur divorce, a continué à porter son nom. Pas à la ville bien sûr puisqu’ils étaient divorcés mais pour son travail. Tout çà pour dire que si elle n’avait pas son pareil pour imaginer les pires turpitudes de l’âme humaine, elle avait aussi le sens des affaires Agatha Christie….
Une personne bien sous tout rapport sa femme : issue d’une excellente famille. ayant reçu une très bonne éducation. Et pourtant dès son retour de la guerre Archibald ne vivra plus qu’un long cauchemar jusqu’à son divorce en 1928. Dix ans ! Dix ans à vivre un enfer. Dix ans à avoir peur d’être empoisonné chaque fois qu’il buvait son thé, à être révolvérisé pendant son sommeil, à avoir un accident de chasse au bord d’un étang en plein hiver, Bref dix ans à vivre avec la certitude que sa femme avait décidé de l’éliminer
On comprend mieux pourquoi il était coureur de jupons Archibald. Il se disait que de toute façon il allait y passer alors autant prendre du bon temps puisque ses jours étaient comptés. Tous les soirs, quand il rentrait dans son home qui n’avait rien de sweet, c’était pour entendre sa femme lui raconter la nouvelle façon d’éliminer un gêneur qu’elle avait imaginée dans la journée : et que je t’étrangle, et que je t’égorge, et que j’empoisonne, et que je te donne un coup de révolver, et que je te pousse sous le train ou du haut de la falaise enfin bref tous les moyens étaient bon pour supprimer un proche.
Et puis finalement il s’en est tiré sans trop de mal le père Archi, même que sa femme, après leur divorce, a continué à porter son nom. Pas à la ville bien sûr puisqu’ils étaient divorcés mais pour son travail. Tout çà pour dire que si elle n’avait pas son pareil pour imaginer les pires turpitudes de l’âme humaine, elle avait aussi le sens des affaires Agatha Christie….
vendredi 3 octobre 2008
Histoire - Géo
On s’en souvient tous n’est ce pas ? C’est toujours l’Histoire en premier et après la Géographie tellement secondaire qu’on l’a réduite à sa première syllabe.. Même sur les manuels scolaires c’est écrit dans cet ordre. C’est donc que ce n’est pas un hasard mais bien réfléchi, voulu. Pourquoi ?
Ce qui a permis le développement de l’espèce humaine c’est sa capacité à évoluer et à s’adapter. Du premier objet naturel, caillou ou morceau de bois, utilisé comme outil jusqu’au Taser le dernier joujou de nos amis en bleu marine, quel chemin parcouru ! Et combien de domaines où, après avoir imité la nature nous l’avons dépassée et comment : les oiseaux volent à quelques centaines de mètres de hauteur, quelques milliers pour quelques espèces alors que nous nous arrachons à l’attraction terrestre. On pourrait multiplier les exemples à l’infini. De ce constat beaucoup d’hommes ont déduit que c’est notre espèce qui décidait de tout sur terre y compris du destin de la terre elle-même.
Pourtant si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que si nos ancêtres se sont adaptés pour évoluer ils ne l’ont pas fait de leur propre initiative. Nombre de préhistoriens pensent que quelque part dans l’actuelle Afrique de l’est, un changement climatique a entraîné une modification du milieu et la savane a remplacé la forêt. Pas en un week-end-end non. Faut le temps que ça se passe et les oncles Vania de l’époque ont eu le temps de s’habituer au nouveau paysage. Bref la disparition des arbres les a obligés à vivre de plus en plus sur le sol et là, pour éviter de se faire becqueter par plus gros et plus voraces qu’eux ben y avait intérêt à se tenir debout. Autant vous dire que plus d’un à du prendre l’apéro avec les tigres à dents de sabre en se sentant à la place de l’olive avant de comprendre comment voir arriver les mangeurs de primates. Mais finalement c’est à eux qu’on doit d’être ici. Parce que ceux qui s’en sont tirés ce ne sont pas les plus courageux mais au contraire les plus péteux ou les plus malins. D’ailleurs ça n’a pas beaucoup changé.
Plus tard quand on a commencé à ressembler de plus en plus à des hominidés, c’est encore la nature, le relief, le milieu c'est-à-dire la terre qui a déterminé l’implantation des lieux d’habitat, des voies de communication terrestres, fluviales ou maritimes. C’est donc bien la géographie qui a déterminé l’histoire des hommes et la géographie n’est après tout que l’histoire de la terre. On l’a oublié à un point tel qu’on a organisé son pillage et sa destruction et qu’elle est en train de nous rappeler à l’ordre des choses.
Tout çà pour dire qu’une nouvelle fois notre légendaire anthropomorphisme nous conduit à penser et agir plus haut que nos possibilités car enfin les premiers hominidés sont situés à la louche en silex entre 5 et 10 millions d’années. Au train où vont nos comportements et les choses il y a fort à parier que d’ici quelques dizaines de milliers d’années les hommes auront disparu de la planète Terre.Donc notre présence sur terre aura duré une dizaine de millions d’années. En comparaison les dinosaures ont vécu pendant plus de 150 millions d’années et la Terre a 4.5 milliards d’années.
Ce qui caractérise l’homme c’est sa capacité à se projeter, capacité qu’il semble être en train de perdre ce qui pourrait être l’explication de son extinction.
Ce qui a permis le développement de l’espèce humaine c’est sa capacité à évoluer et à s’adapter. Du premier objet naturel, caillou ou morceau de bois, utilisé comme outil jusqu’au Taser le dernier joujou de nos amis en bleu marine, quel chemin parcouru ! Et combien de domaines où, après avoir imité la nature nous l’avons dépassée et comment : les oiseaux volent à quelques centaines de mètres de hauteur, quelques milliers pour quelques espèces alors que nous nous arrachons à l’attraction terrestre. On pourrait multiplier les exemples à l’infini. De ce constat beaucoup d’hommes ont déduit que c’est notre espèce qui décidait de tout sur terre y compris du destin de la terre elle-même.
Pourtant si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que si nos ancêtres se sont adaptés pour évoluer ils ne l’ont pas fait de leur propre initiative. Nombre de préhistoriens pensent que quelque part dans l’actuelle Afrique de l’est, un changement climatique a entraîné une modification du milieu et la savane a remplacé la forêt. Pas en un week-end-end non. Faut le temps que ça se passe et les oncles Vania de l’époque ont eu le temps de s’habituer au nouveau paysage. Bref la disparition des arbres les a obligés à vivre de plus en plus sur le sol et là, pour éviter de se faire becqueter par plus gros et plus voraces qu’eux ben y avait intérêt à se tenir debout. Autant vous dire que plus d’un à du prendre l’apéro avec les tigres à dents de sabre en se sentant à la place de l’olive avant de comprendre comment voir arriver les mangeurs de primates. Mais finalement c’est à eux qu’on doit d’être ici. Parce que ceux qui s’en sont tirés ce ne sont pas les plus courageux mais au contraire les plus péteux ou les plus malins. D’ailleurs ça n’a pas beaucoup changé.
Plus tard quand on a commencé à ressembler de plus en plus à des hominidés, c’est encore la nature, le relief, le milieu c'est-à-dire la terre qui a déterminé l’implantation des lieux d’habitat, des voies de communication terrestres, fluviales ou maritimes. C’est donc bien la géographie qui a déterminé l’histoire des hommes et la géographie n’est après tout que l’histoire de la terre. On l’a oublié à un point tel qu’on a organisé son pillage et sa destruction et qu’elle est en train de nous rappeler à l’ordre des choses.
Tout çà pour dire qu’une nouvelle fois notre légendaire anthropomorphisme nous conduit à penser et agir plus haut que nos possibilités car enfin les premiers hominidés sont situés à la louche en silex entre 5 et 10 millions d’années. Au train où vont nos comportements et les choses il y a fort à parier que d’ici quelques dizaines de milliers d’années les hommes auront disparu de la planète Terre.Donc notre présence sur terre aura duré une dizaine de millions d’années. En comparaison les dinosaures ont vécu pendant plus de 150 millions d’années et la Terre a 4.5 milliards d’années.
Ce qui caractérise l’homme c’est sa capacité à se projeter, capacité qu’il semble être en train de perdre ce qui pourrait être l’explication de son extinction.
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