dimanche 26 octobre 2008

Le temps qui passe...

Aujourd’hui 26 Octobre, grand jeu national et même européen ; le changement d’heure. Une ancienne plaisanterie giscardienne destinée à nous faire économiser l’énergie. Et puis ça permet aux troupes de se persuader qu’elles maîtrisent le temps qui passe.

Depuis que nous sommes devenu un village planétaire, nous sommes persuadés d’avoir fait un grand pas en avant dans le contrôle du temps puisque notre économie fonctionne désormais en temps réel . Et c’est vrai. Y a qu’à voir la crise financière : nous connaissons les plongeons des bourses au moment où ils se produisent. A propos de plongeons, j’ai remarqué que si les indices ont plongé aucun trader ne s’est jeté par la fenêtre du 15ème étage alors qu’en 1929, ça tombait comme à Gravelotte…

Ce n’est bien sûr pas le temps que nous contrôlons mais l’espace et encore notre espace terrestre. Y a qu’à voir ces magnifiques tableaux représentant notre planète à l’échelle du système solaire, de la galaxie ou de l’univers pour prendre conscience de ce que nous représentons. Nous sommes le pou du pou de la puce. Notre seul avantage (et peut-être notre principal défaut) c’est d’en avoir conscience.

Le temps emporte tout et nous avec et pourtant c’est tout le contraire d’un torrent furieux. Il s’écoule goutte à goutte, seconde après seconde et cela ne lui empêche pas de faire des ravages. Il créé son pays en avançant. Il est maître de tout puisque sans lui nous ne serions pas là.

Pas sûr du tout, tout çà. Et sans nous est ce qu’il serait là. C’est notre conscience qui nous fait appréhender le temps. Sans conscience pas de situation dans la durée, pas de passé, pas de présent et pas d’avenir. Et si la solution c’était tout simplement de redevenir le bon sauvage de Jean Jacques et de remonter dans ces arbres où nous avons vu le jour et que nous n’aurions jamais du quitter, s’il faut en croire Oncle Vania…..

…….Je t’ai un de ces coups de barre moi…. ça me vaut rien le changement d’heure.

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